13, rue des Soubresauts

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 24/02/2007

Rue des Soubresauts, une ruelle désafectée dans les quartiers mal famés de la ville, dans les quartiers que les créatures immortelles ou surnaturelles fréquentent.
L'activité dans cette ruelle est presque inexistante, il ne reste là qu'un seul bâtiment encore debout, le numéro 13...
Il semble faire face à la misère des environs et les créatures peuplant les quartiers mal famés évitent de traverser cette ruelle, on dit que celui qui dirige ces bureaux, car ce bâtiment est un bureau de sciences occultes, est un ancien Archange qui fût banni il y a de cela trop longtemps pour le dater et il n'aime pas particulièrement la compagnie inutile...

Devant la porte il y a deux sonettes, une première où son nom humain est inscrit, "Matthieu Dupond" et une deuxième où son véritable nom en langage cabalistique, "Arios Valandil".

La porte s'ouvre, l'Ange sort, enfin, actuellement il n'a pas une apparence d'Ange et semble n'être qu'un simple humain...Plus d'un s'y tromperait.
Il porte une veste chiffonée, un pantalon en cuir noir, des chaussures noires et un t-shirt tout ce qu'il y a de plus banal.

Il ferme la porte derrière lui et place quelques verroux peu agréables pour certaines créatures, autant dire qu'il ne souhaite qu'un Belzébuthien y pénètre...

Rapidement il s'éloigne et disparaît des environs...
Ou du moins c'est l'impression que l'on pouvait avoir.

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Par les fenêtres on pouvait voir des paperasses à tout bout de champs, les papiers traînaient partout, à terre, sur les meubles, dans les meubles, on aurait dit que dans ces papiers se réunissaient des milliers d'affaires, trop d'affaires pour une vie humaine.
Tout bon Démon comprenait rapidement que celui qui vivait en cet endroit était tout sauf humain.

Quelques faibles lumières éclairaient l'endroit et certains objets peu fréquents se baladaient dans le bâtiment, des objets propres à l'occultisme...
Un objet différait des autres, il s'agissait d'une épée à l'étrange facture dignement posée sur la table...
Elle était dans son foureau mais rien qu'au pomeau on comprenait qu'elle n'avait nullement était forgée sur terre et aussi qu'elle était bien ancienne...

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Arios Valandil marchait dans les quartiers chauds de la ville habillé tel un simple humain, ainsi vêtu il pouvait très facilement tromper des créatures trop faible qui le prendrait pour un simple humain...

D'ailleurs, un groupe de Démons inférieurs certainement partisans de Belzébuth avançait vers lui qui continuait de marcher droit devant lui.
Les Démons inférieurs finirent par lui couper la route.

"Ce n'est pas très prudent pour un humain de se promener dans cette zone ainsi..."

Arios Valandil le fixa de ce regard sérieux et imperturbable, il ne dit pas un mot, son visage était calme et traduisait une sérénité qui semblait perturber les petits Démons qui voulaient lui barrer la route.
L'un d'eux tenta de lui envoyer son poing dans la figure pour lui ôter ce regard déroutant, mais son poing s'arrêta avant même de toucher Arios Valandil.
L'ancien Archange fixait le petit démon sans grande importance d'un regard sévère...
Depuis le début il n'avait pas dit un mot et le démon se pliait de douleur alors que personne ne le touchait.
Il avait les mains sur la tête et criait tel un torturé, du sang commençait à couler de sa bouche et il tomba à terre, inconscient mais pas mort...
Une chose était sûre, il ne serait plus jamais comme avant, fou à tout jamais.

Arios Valandil parcouru les autres démons inférieurs du regard.

Qui sera le suivant ? Qui veut subir le même traitement ? Personne... Alors vous feriez mieux de ne plus jamais vous trouver dans mon chemin misérables démons.

Evidemment, les autres démons préférèrent ne pas demander leur reste et s'éloignèrent à toute vitesse de "l'humain" qui marchait tranquillement en laissant ses pas tracer son chemin...
Il retournait au point de départ, ses bureaux.

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Arrivé devant ses bureaux, il sentit une présence, quelqu'un le suivait visiblement...
Il finit par ouvrir la porte avant de rentrer en la refermant...

Invité

Une espèce de masse sombre et flou avait tout observer. La masse sombre dégageait le pouvoir, la force et la cruauté. C'était la Mal incarné. La forme sombre prit substance, prennant une apparance humaine a la peau pale, au cheveux blanc et yeux blanc.

Il commenca a suivre Arios Valandil. DIscrètement. Mais ne cachant pas sa présence. Avec une personne comme Arios, mieux valait ne pas essayé de cacher sa présence pour ne pas le frustré.

Il arriva a la porte du bâtiment ou il était. Il devint une ombre et passa sous la porte, pour réapparètre de l,autre côté. Il regarda autour pour voir si Valandil était proche. Peut-être.

Monsieur Valandil. J'ai une proposition pour vous. Pour une fois que je ne cherche pas votre mort. Je proposerais de vous joindre a moi.La vous devez vous demandé ce que vous y gagnerez. C'est simple. Du pouvoir. Une place haute dans la hiérarchie des enfers. Ou si vous ne voulez pas sa, demande ce que vous voulez. Je veux que mes... associé... soient satisfait, après tout..

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 24/02/2007

Arios avait bien prit soin de fermer la porte hors une présence se fît sentir dans ses bureaux.
Cette présence, il ne la connaissait que trop bien...
Belzébuth...

"Fëanáro Coamenel"

Son épée vint à lui, mais il n'était pas à portée de vue du Démon qui lui adressait la parole, une voix entra en Belzébuth...

"Ne vous as-t-on jamais appris à frapper avant d'entrer chez quelqu'un ? Belzébuth..."

Le pourfendu s'avança et se laissa voir, il avait toujours cet air sérieux qu'il ne quittait que très rarement mais encore une fois, face à Belzébuth il n'était pas aussi calme que d'habitude...
Non pas qu'il craigne pour sa vie, mais ce démon fait partie de ceux qu'il n'apprécie pas particulièrement.
Il le regarda sévèrement, le fait qu'il soit ce qu'il est ne changeait rien pour Arios.

"Comment puis-je seulement croire en vos promesses alors que vous pénétrez chez moi sans mon accord ?"

Il avait un certain cran et le montrait bien...
Encore et toujours ce ton vindicatif, cette sévérité dans la voix qui portait loin.

Le plus étrange dans tout ça était qu'il demande une telle chose, pourquoi ce démon voulait s'allier à un Ange dêchue si ancien...
Au fond, la réponse il la connaissait déjà.

"Est-ce que la Confrérie Noire vous fait si peur que ça pour que vous en arriviez à venir quémander l'aide d'un Pourfendu tel que moi ?

Il n'attendait pas vraiment de réponse, au fond il la connaissait déjà...

Son maitre était ici : Thanatos le sentit : il était là depuis le début...En fait, c'était lui qui, lorsqu'il apprenait à ces démons infèrieurs l'art de la chasse dans la ville, les avait jeté volontairement dans la geule du loup : ils avaient été trop faible pour sentir une quelconque puissance émanant de lui, et pourtant, Thanatos l'avait senti, lui : cet être n'était pas normal...

-Tiens vous voyez cet humain? Détroussez le, blessez le, faites tout ce que vous voulez de lui, mais impressionnez moi

Les démons infèrieurs approuvèrent d'un signe de tête : ils étaient heureux de se savoir guidés par un maitre, sans même savoir que ce même maître les avait en fait donné en pature à la mort...

Pourquoi il avait fait ca? Pour s'amuser, de prime, puis pour voir la puissance de cet être...il ne fut pas décu : sans rien dire, l'être réussit à faire plier de douleur un de ces démons, puis ces derniers s'enfuirent en toutes jambes...Thanatos se retint d'éclater de rire...

Il avait eu vent des plans de Belzébuth : il voulait recruter ce dernier, pour grossir les rangs de son armée : néanmoins, Thanatos savait que en cas d'échec, cela risquait d'être dur pour son maitre de s'en sortir dans un combat contre lui...Non pas qu'il tenait réelemment à lui, mais si il voulait gouverner les Enfers, ce serait à Thanatos, et non à un autre, de tuer Belzébuth...

Il convoqua donc son chien, à l'image de Cerbère, mais en moins gros : il le chevaucha : cet animal, déjà incroyablement féroce, gagnait en sauvagerie et en puissance, lorsque son maitre le contrôlait : ils étaient très liés, et, pour tout dire, c'était le seul être en qui Thanatos ait confiance...

Enfin, il galopa à vive allure : la porte fut refermée, il savait que l'homme était rentré,et que Belzébuth devait être en ce moment en train de le convaincre...Thanatos se posta devant la porte, en faisant assez de bruit pour bien faire comprendre que cette issue était désormais bloqué...

Il espèra que son maitre allait réussir : autrement, un rude combat allait devoir s'engager...

Invité

Le démon se mit a rire. Il fixa Valandil et secoua doucement la tête, apparament amusé.

Peur? Non, pas vraiment. Ils ne sont pas assez nombreux pour être une vraie menace. Non, c'est parce que je n'ai pas beaucoup de temps pour m'en occuper. Je préfèrerais que des êtres puissants, dont les rebels ne connaissent pas l'allégance pour moi, chassent ses traîtres. C'est tout.

Il s'approcha de la porte et cogna, avec un sourire.

Alors, qu'en dites-vous? Je dois vous considéré comme allié, ou comme ennemi? Je vous dit tout de suite que vous ne voudriez pas être mon ennemi; car si vous rejoignez les rebels, vous êtes assuré de perdres. Ils ont de puissant démons, mais j'en ai plus de puissant et des millions de plus de pas très fort. La rebellion n'est rien, pour moi.

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 24/02/2007

Un autre démon était dans les parages, un Démon supérieur visiblement et ce démon n'était pas seul...
Arios Valandil fixa sévèrement Belzébuth, Maître des Enfers ou pas, il était hors de question de se laisser prendre par la peur.

"Ce n'est pas en faisant garder ma porte par l'un de vos hommes que vous me convaincrez de vous rejoindre...
C'est même la moins bonne manière."

Il disait avoir trop peu de temps pour se charger des rebelles, un sourire cruel traversa le visage du Pourfendu.

"Trop peu de temps ? Seriez vous mourrant ? Ou alors vos serviteurs deviendraient-ils trop méfiants ?"

Le sourire se détacha totalement et l'Ange dêchue reprit son air sérieux mais il y avait autre chose, il était en train de prendre sa forme d'Ange, les ailes poussaient, ses vêtements changeaient et une tunique apparaissait à la place.
Ses ailes étaient déployées, l'une était noire et l'autre blanche.

"Ai-je seulement une bonne raison de vous rejoindre ?
Vous me proposez un pouvoir important, une place hautement placée dans la hiérarchie des Enfers, croyez vous que cela pourrait vraiment me servir à grand chose ?
Et croyez vous seulement que vos hommes accepterons qu'un être tel que moi soit dans vos rangs ?
Auriez vous oublié que si vous êtes là où vous êtes, c'est uniquement par le bon vouloir de vos hommes ?
Un démon seul n'a aucune chance face à vous...
Mais un groupe suffisament important pourrait parfaitement vous vaincre.
Ne craignez vous pas qu'en prenant dans vos rangs quelqu'un tel que moi les rangs des rebelles risqueraient de s'agrandir ?

Il y avait une autre chose qu'il ne dirait certainement pas, c'est qu'il est sur terre tranquillement installé depuis des siècles...
Quel intérêt aurait-il à aller en Enfer dans ces conditions là ?
Et qu'avait-il seulement à faire d'un pouvoir qui ne lui servirait à rien ?

Invité

Chez moi, seul les plus fort survivent. Si un démon veut être chef, il m'affrontera seul, car s'ils sont plusieurs, leurs suprémacie sera questionné et ils seront assassiné. Je ne suis ni mourrant ni blessé. C'est que m'occuper d'un petit groupe ne m'intéresse pas.

Il claqua des doigts et ses gardes, cacher dehors, disparurent.

Que voudriez-vous en échange? La Terre? SI vous voulez, je vous la laisse. VOus savez que je la veux, mais je n'ai qu'une parole. Aidez-moi et la terre sera votre. Ce n'est pas suffisant? QUand je défoncerai les portes du Paradis, je te laisserais la moitié de ce monde. Pas encore assez? Je te laisserais les anges.

Il eu un sourire mauvais.

Ne sous-estimé par mon pouvoir, Valandil. Je peux vous donnez ce que vous voulez, et vous le savez. Ce que je demande, c'est juste que vous chassiez et tuiez ses rebels. Ensuite, je vous laisse tranquile. Ne seriez-vous pas content de ne plus m'avoir dans les jambes?